H.-F. Thiéfaine présente les archétypes jungiens comme une clé à la base de l'écriture de ses chansons. Nous nous penchons sur deux archétypes complémentaires chez Jung : l'archétype de l'ombre et celui de la lumière. Notre démarche d'exploration du texte avec Tropes permet un comptage et la mise en relation des occurrences fortement présentes puis aboutit à une analyse qualitative. Ces comptages ne constituent pas en soi un résultat, mais permettent d'initier les investigations sémantiques en lien avec des inférences, des stéréotypes universels. Le logiciel Tropes et ses différentes manières de représenter les réseaux sémantiques indique les aspects thématiques et psychologiques prépondérants de l'œuvre de Thiéfaine entre 1978 et 2014. Nous terminons par une réflexion sur la transparence de l'intertextualité chez Thiéfaine.